"Chic! c'est l'heure du thé!"

ah c'que j'aime parler des cheveux!
à l'heure ou je vous parle, je m'ennuie violement à mon travail, et je pense à mes cheveux.
j'ai très envie de faire quelques choses sur ma tête, depuis que j'ai commencé je ne m'arrete plus.
oui car depuis un an, ma tete me sert d'experience capillaire, je m'amuse comme une folle avec ma tondeuse et mes ciseaux.
Pourtant je suis très calée en poussage de tifs, ce qu'il faut faire pour qu'ils soient en bonne santé, pas fourchus, brillants.... et les miens font maxi 4 cm!
c'est rigolo!!
comme dans le titre du blog, c'est l'heure du thé, il est là, fumant, infusant, bientôt me réconfortant du vide abyssal de mon travail.
le seul truc qui me fait me lever le matin c'est de savoir que je vais conduire ma moto...
je reve d'une grasse mat'...
je n'ai rien à dire et c'est ça qui est trop bon!

stade capillaire : cheveux courts...très courts...
poussage ou recoupage encore plus court? experiences capillaires, perdue entre souvenirs heureux des poussages et images seduisantes de court, fantasme et lubies me troublent, je reste tetanisée en attendant que la crise passe, sans cesse recommençante le matin, et se calmant le soir, ma main caressant fébrilement la tondeuse, plaçant le sabot, la reposant dans sa boite, revenant, repartant, revenant, repartant encore, me trouvant belle, voulant couper encore, au risque de gacher tout...
retrouvailles au hasard de mon blog oublié..sur google..et bien oui je t'avais oublié joli blog reconfortant, je t'aimais bien, et tu es toujours là, c'est moi qui t'ai oublié, j'ai un peu honte...
parce que j'ai tjrs envie d'écrire, alors disons que peu importe la durée, peu importe la distance, le temps s'étire. "time" - pink floyd

maintenant des nouvelles:
un joli cochon qui dort dans le salon, tout petit, tous mignon, un tableau à finir, à l'huile, merveille, un projet de restauration, une 4cv ou une simca aronde de luxe... pleine de robery, douce et flambante, voiture ancienne tachant le sol d'amour et d'huile.

evidement c'est dimanche et son petit cafard accompagnant, mais demain sera pluvieux, alors ça ira mieux, ça noira tout.

pour aller mieux, shine on.

ah putain c'que c'est long!! ben la pousse quoi! comme dis abs c'est un cycle de vie, oui c'est vrai mais bon v'là le cycle, hein!
j'ai vraiment hate de voir la tete que je vais avoir quand il y aura eu gros poussage sans rien toucher! genre hibernatus, tu vois. c'est une chouette experience mais longue, quand même.
je crois que je fais une grosse fixation sur les tifs parce que c'est futile. et donc pas grave, et comme c'est pas grave ça veut dire que je n'ai que ça comme "probleme" et peut etre que ça me rassure!
je vois ça comme ça. j'ai bien essayé d'etre zen et de vivre au jour le jour, au moment le moment, mais passé 3 secondes mon esprit repart ailleurs dans le passé ou le futur, il me laisse toute seule assise là à me débattre!
ah le chien!
bref.....

je suis pile poil dans le meme schéma de repousse d'il y a 4 ans. coupé tres courts en octobre regrets rapides bien sur, et repoussage qui commence. par bonheur j'ai pleins de photos de cette époque alors je sais ce que ça va faire etapes par étapes. comme je suis contente!! mais je suis si bête d'avoir coupé et si impatiente! mais bon j'hallucine comme ça a poussé de fevrier à juin! impensable! j'espere que ça fera pareil ce coup là.
de plus si je coupe pas ma frange, je vais etre potable, petite barette sur le coté, cheveux lentement dégradés.
et ptet pas la tete de jacouille la fripouille.
ça me rends folle d'attendre autant mais suis toute excitée aussi! mais impatiente.... pffff quelle idiote d'avoir coupé.
en fevrier mars, si je peux je ferai de fines meches blondes ce sera joli.
ou alors un henné auburn.
tout n'est que patience essayer de vivre sans penser à ça parce que sinon je vais peter un plomb.
mais les avoir aussi courts, ça me terrifie un peu. je me sent nue.
un peu vide. de plus tous les soins que je faisait à mes cheveux quand ils étaient plus longs, ben je peux plus le faire! parce qu'il n'y a rien à soigner, ils sont si courts. texture patte de scolopandre, ou poil de chat, ne renvoient pas la lumière, c'est assez atroce comme sensation.
je les aimait bien mes cheveux, je ne sais pas pourquoi j'ai encore coupé.... c'est bête.
j'avait dit plus jamais courts ou alors au carré mais pas plus courts.... j'ai été bête.
bon je vais pas me frapper la tete contre les murs, mais faut que j'aille de l'avant.
vais voir le medecin ce soir...pffff va encore me faire chier à me demander pourquoi je fais pas d'enfants...conasse.

pourquoi ça m'angoisse tellement d'aller chez le coiffeur? peut etre  qu'il va se foutre de moi parce que j'ai coupé ma frange (courte) moi meme...

parce que je vais lui demander qqchose de bien précis, et ça va pas donner ça au final

parce que demain en me reveillant, la coupe n'aura plus rien à voir avec ma sortie de chez le coiffeur

ou alors c'est de moi que j'ai le plus peur... peur de ce que je vais lui demander de couper... et ce sera moi la fautive!

arghhhhhh je serai forte! j'irai!
glüt!!!

oui oui oui ... je sais pas comment relooker mon joueb. j'aime bien mes anges, mais en même temps, comment dire, j'ai peur qu'ils m'en veulent si je les jarte, comme le compagnon office , quand on clique droit dessus, et qu'on fait "masquer", ben je m'en veut un peu, chuis pas bien fière quoi.
bon on s'en fout.
un truc génial aujourd'hui? heu... oui j'ai rit bien fort, j'ai dit bonjour à une vieille dame très gentille, on a causé, ... j'ai l'impression qu'en ce moment, j'ose parler aux gens, bien plus qu'avant. putain il a fallu attendre longtemps, 10 ans pour que je puisse parler à autrui.
c'est bien... bonne moyenne.
est-ce qu'en voulant etre original, on tombe forcement dans le contraire ?j'en ai l'impression

Pour ceux que ça interesse, reparlons un peu des cheuveux, du poussage surtout, car j'ai remarqué que certains on besoin de conseils.
et comme je suis à 1 an (oui!) plus quelques jours de poussage, je sais de quoi je parle!

bon... tout d'abord, quand ils sont tres courts... oui c'est la misère, parce que c'est la deprime totale quand on se dit que c'est log, etc...

il faut se faire un planning, déjà, sur un calendrier, parce que ça aide à voir quelle tete on aura à differentes periodes de l'année, et ça motive aussi.
de plus je trouve que ca aide à penser à autre chose puisque on sait ou on va.
dans ce planning, on marque avec un petit dessin quelle longueur on aura à chaque endroit de la tete. vu que le cheveu pousse de 1 cm par mois on mesure carrément avec une règle, on se la pose le long du visage, etc...

ensuite, on s'enduit les cheveux de produits qu'on aime pour leur parfum, pour leur texture, pour aimer ses cheveux meme court! oui le tout c'est de profiter de chaque etapes à fond.
parce que chaque mois les coiffures changent, selon la coupe de cheveux.

Le mieux c'est de démarrer sur un dégradé, ça passe mieux au poussage.
on peut lisser les pointes avec du serum, ou de l'huile de palme.
on met des barettes aussi, ça brille, c'est beau.
ensuite quand ça commence à pousser, on teste, on essaye des coiffures, des styles.
puis il y a les phases de craquage qu'il faut surmonter... ça c'est le pire, parce qu'on se donne de bonnes raisons pour couper, mais on le regrette à fond après.
 voilà apres cet intermède très futile mais o combien utile, je vous laisse j'ai mal au crane.

c'est merveilleux quand on est heureux.

quand on est heureux on a rien à dire.

pourquoi cette non envie? alors qu'en m'imaginant y aller, ça va finalement.
alors pourquoi voir le week end comme un compte à rebours, avant le dring fatidique du reveil du lundi matin.
alors que le mardi est pareil.
hier j'ai trouvé un petit paliatif à cette sensation horrible du dimanche soir.
penser que "chouette, demain en rentrant du boulot, je vais pouvoir faire ça ou ça".
mettre un "avenir" après le week end.
travailler c'est vivre aussi, on y passe plus de temps que chez soi.
je me demande si c'est un long travail de s'accomoder de cette vie là, ou si ça vient tout seul.
tu vois par exemple, je suis contente d'aller au boulot, c'est cool ce que j'y fait, j'ai un peu la peur au ventre parce que c'est encore nouveau pour moi, et que je suis pas balese dans ce domaine encore, mais ça va, alors pourquoi je me sent si mal à l'idée d'y aller?
alors je dois profiter de chaque instant, même au travail.
même au travail.

comment le devient-on?
je ne sais pas, et comment on s'en rend compte? je crois qu'on s'en rend compte avant de devenir alcoolique.
et pourquoi l'alcool? pourquoi en boire? on est mal après, et on se jure qu'on ne reboira plus, puis des fois, même au repas suivant on recommence... pourquoi? et quand on a une grosse cuite, qu'on est malde, qu'on en chier vraiment, pourquoi recommence t-on apres...
c'est le principe de la drogue, mais c'est dommege on s'abime, et on se deteste, et on recommence.
je ne sais pas ou est la limite de l'alcoolo-dependance. est -ce que ça arrive et ça s'installe, ou est-ce que ça peut arriver, repartir, puis revenir.
je me demande.
et quand c'est bon, de boire, qu'on apprecie à chaque fois, peut on l'assumer et ne pas craindre de devenir A-D?
comment ça se passe dans la tete?